Études :

  • Etudes primaires dans une école catholique, et études secondaires. Senghor est brillant en langue française et en latin.
  • Du fait de son excellence, ses professeurs interviennent auprès des autorités pour l’octroi d’une bourse pour poursuivre ses études en France.
  • Entame des études universitaires à la Sorbonne à Paris en 1928. Après un moment, il change d’orientation scolaire et demande d’accéder au Collège Louis-le-Grand pour préparer le concours d’admission à l’Ecole Supérieure des Instituteurs. C’est là qu’il fait la rencontre de grands camarades tels que Georges Pompidou, qui succédera au Général De Gaulle par la suite à la Présidence de la République Française, Aimé Césaire grand écrivain noir et symbole des îles de la Martinique.
  • N’ayant pas réussi le concours d’admission à l’Ecole susmentionnée, il prépare le concours d’agrégation en grammaire, pour s’y présenter il a dû faire une demande de naturalisation[]. Il est le premier Africain lauréat de ce concours en 1935.

 
Postes Scientifiques et Politiques : 

  • Il commence sa carrière de professeur de lettres classiques[] au lycée Descartes à Tours, puis est muté, en octobre 1938, au lycée Marcelin-Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés, dans la région parisienne. Il suit des cours de linguistique négro-africaine.
  • Au début de la deuxième guerre mondiale il est enrôlé comme fantassin de 2e classe dans un régiment d’infanterie coloniale. Il est affecté au 31e régiment d’infanterie coloniale, régiment composé d’Africains, malgré la naturalisation de Senghor en 1932.
  • En juin 1940, il est arrêté et fait prisonnier par les Allemands à La Charité-sur-Loire. Il est interné dans divers camps de prisonniers de la France occupée. Pendant son incarcération il se consacrait à la rédaction de poèmes. En 1942, il est libéré, pour cause de maladie. Il reprend ses activités d’enseignant et participe aux réseaux de la résistance contre les Allemands.
  • Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il adhère au parti communiste. Il reprend la chaire de linguistique à l’École nationale de la France d’outre-mer qu’il occupera jusqu’à l’indépendance du Sénégal en 1960.
  • Senghor est élu député de la circonscription « Sénégal-Mauritanie » à l’Assemblée nationale française.
  • Il est réélu à l’Assemblée nationale française en 1948 et 1951, et devient Secrétaire d’Etat dans le gouvernement d’Edgar Faure.
  • En 1960, Senghor devient Président de la République du Sénégal, après l’indépendance de son pays. Il compose l’hymne national sénégalais intitulé « Le lion noir ». Il démissionne volontairement de la présidence, en décembre 1980, en faveur d’Abdou Diouf, son Premier ministre.
  • Senghor soutient la francophonie et défendu la langue française qu’il considère porteuse des grands i Senghor soutient la francophonie et défendu la langue française qu’il considère porteuse des grands idéaux universels, il est l’auteur de la fameuse phrase : « La Francophonie, c’est cet Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre « .
  • Il est désigné Prince des Poètes en 1978.
  • Il devient membre de l’Académie Française en 1983.

 
Œuvres :

  • -Il a publié le dernier tome de son œuvre « La liberté » composée de cinq tomes.
  • Sa poésie essentiellement symboliste, fondée sur le chant de la parole incantatoire. Son œuvre de création vise l’édification de ce qu’il appelle « La civilisation de l’Universel » qui dépasse les différences pour fédérer  l’humanité.
  • Il fonde avec son ami Aimé Césaire la revue « L’Etudiant noir » en 1934. C’est une revue d’opposition, dans laquelle il publie sa conception de la Négritude qui consiste à accepter la réalité du noir telle qu’elle est, sans complexes, tout en se rappellent le référentiel historique et culturel qui s’y rapportent.

Poèmes :

  • Chants d’ombre, poèmes, Le Seuil, 1945
  • Hosties noires, poèmes Le Seuil, 1948
  • Éthiopiques, Le Seuil, 1956
  • Nocturnes, poèmes, Le Seuil, 1961
  • Lettres d’hivernage, poèmes, Le Seuil, 1973
  • Chant pour Jackie Thomson, poèmes, 1973
  • Élégies majeures, poèmes, Le Seuil, 1979
  • Guélowar ou prince, Le Seuil, 1948
  • Le Lion rouge (hymne national sénégalais)
  • Poèmes divers, Le Seuil, 1990.

 
ESSAIS :

  • Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française, précédée de Orphée noir par Jean-Paul Sartre, PUF, 1948
  • Liberté 1 : Négritude et humanisme, discours, conférences, Le Seuil, 1964
  • Liberté 2 : Nation et voie africaine du socialisme, discours, conférences, Le Seuil, 1971
  • Liberté 3 : Négritude et civilisation de l’Universel, discours, conférences, Le Seuil, 1977.
  • Liberté 4 : Socialisme et planification, discours, conférences, Le Seuil, 1983
  • Liberté 5 : Le Dialogue des cultures, Le Seuil, 1992
  • La Poésie de l’action, dialogue, Stock, 1980
  • Ce que je crois : Négritude, francité, et civilisation de l’universel, Grasset, 1988
  • La Belle Histoire de Leuk-le-Lièvre[29] (en collaboration), Hachette, 1953.

Décorations et Distinctions :

  • Docteur honoris causa de trente sept universités.
  • Membre de l’Académie Française.
  • Membre de l’Académie de Bavière en Allemagne..
  • Membre de la Black Academy of Arts and Letters.

Il a obtenu de nombreuses distinctions et prix des universités et des académies du monde.
 

  • Décédé le 20 décembre 2001, et enterré au Sénégal.