Marcel Khalifé

Compositeur, master oud, chanteur et interprète et aussi artiste de l’Unesco pour la paix. Ses études au conservatoire national de Beyrouth le consacrent spécialiste du luth oriental. Marcel Khalifé contribue depuis à rénover l’utilisation de cet instrument.

De 1970 à 1975, Marcel Khalifé enseigne dans ce même conservatoire et dans d’autres institutions locales. En même temps, Marcel Khalifé donne des concerts de ´Oud´ en soliste au Proche-Orient, en Afrique du Nord, en Europe et en Amérique du Nord.
Khalife a joué dans des salles prestigieuses comme le Palais des Arts de Montréal, Symphony Espace et Merkin Concert à New York, Berklee Théâtre et New England Conservatory à Boston, au Kennedy Center à Washington, DC, l’Opéra de Sydney, le Centre des arts à Melbourne, Théâtre des Champs Elysées à Paris et le Teatro Alla Scalla Milano.
En 2007 il a reçu le Grand prix de l’Académie Charles Cros en France.
Interprète de la musique et interprète oud, il est aussi un compositeur profondément attaché au texte sur lequel il repose. Dans son association avec les grands poètes arabes contemporains, en particulier Mahmoud Darwish, il cherche à renouveler le personnage de la chanson arabe, à briser les stéréotypes et à faire avancer la culture de la société qui l’entoure.

Depuis 1974, Marcel Khalifé participe à la composition musicale de spectacles de danse, ce qui donne, à travers un travail d’échange profond, un genre nouveau: le ballet oriental populaire (Caracalla, Groupe Sarab, Rimah, Groupe d’Art Populaire). De même, Marcel Khalifé participe à la composition de musique de film documentaire et long métrage.

Sa musique fut jouée par plusieurs orchestres notamment l’Orchestre symphonique de Kiev, l’Orchestre du Conservatoire de Boulogne Billancourt, The San Francisco Chambre Orchestra, l’Orchestre de la ville de Tunis et l’ « Absolute Ensemble ».

Depuis 1982 et durant son parcours, Marcel Khalifé invente et crée une musique originale, un univers sonore nouveau, libéré de toutes les règles pré-établies. Ce langage le hisse au rang d’ambassadeur de sa propre culture à l’avant-garde d’une musique orientale en quête de novateurs.