احتفاليات ومعارض

 

 

Arabesque ” disent les dictionnaires, est ce qui est propre au monde arabe : un ornement, une forme architecturale ou graphique.

Mais le talentueux pianiste Marouan Benabdallah, en pensant consciemment ou inconsciemment aux “ Arabesques ” de Claude Debussy, œuvres pour piano, qui connurent et continuent à connaître un immense succès, le fit sien pour baptiser son projet, qu’encourage et soutient l’Académie du Royaume du Maroc : présenter au public arabe les compositeurs arabes de musique classique.

Plus de 80 artistes, méconnus, peu connus, exilés dans leurs propres pays, marginalisés ; Œuvres à publier, à enregistrer absolument pour illustrer le foisonnement musical du monde arabe qui convoque la modernité pour s’approprier une écriture musicale réputée insoluble dans le répertoire artistique arabe.

Au Maroc, Ahmed Essayed compose sa magistrale symphonie “L’Eau”, mais n’y est pas joué. Nabil Benabdeljalil y enseigne, mais n’est écouté que par un cercle de mélomanes avertis.

L’Académie du Royaume du Maroc, par ce premier concert inaugure un long, périlleux, et néanmoins enthousiasmant parcours, de révélations, de redécouvertes, de réhabilitation et de reconnaissance.

Abdeljalil Lahjomri

Secrétaire Perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc