Jacques-Yves COUSTEAU

Océanographe, cinéaste et écrivain.
Né le 11 juin 1910, à Saint-André-de-Cubzac en Gironde (Province de Bordeaux)-France.

Études :

Poursuit ses études à Bordeaux, New York et Paris. Il accède, après concours, à l’Ecole Navale (Promotion- 1930).

Postes scientifiques et politiques :

1930-1957,il s’engage dans l’armée française. Il nommé chef de la base maritime de Shanghai. Parmi ses réalisations d’alors la confection d’une tenue pour les soldats combattants en mer et dans les fonds sous-marins.
Participe aux réseaux de la Résistance française contre les allemands, pendant la deuxième guerre mondiale.
Après la guerre, il commence à penser à l’exploration des fonds marins et à découvrir ce que ses prédécesseurs n’ont pas découvert au pôle nord.
Il perfectionne avec son collègue Émile Gagnan le principe du scaphandre autonome avec l’invention du détendeur, pierre fondatrice de la plongée sous-marine moderne.
Il réalise avec d’autres collègues la première caméra de télévision pour filmer les fonds marins.
1950, il réalise le sous-marin Calyso, qui est porté à bord d’un navire à partir duquel elle explore des fonds marins que personne n’avait atteint auparavant. La Calyso lui permet de filmer des poissons, végétations et composantes de la vie marine. Ce qui ouvre de nouvelles perspectives à une science naissante «La science des fonds marins».
1957, il est élu directeur du Musée Océanographique de Monaco.
1958, il est élu Secrétaire Général de la Commission Internationale pour l’Exploitation Scientifique de la mer Méditerranée.
Plusieurs institutions, crées dans le monde, portent son nom : il est président de la Cousteau Societyaux Etats-Unis d’Amérique depuis 1974, et président de la Fondation Cousteau à Paris depuis 1981.
Membre de l’Académie des Sciences des Etats-Unis d’Amérique et de l’Inde.
Doctorat Honoris Causa de plusieurs universités américaines et européennes.
Membre de l’Académie Française depuis le 24 novembre 1988.
Il est le premier à avoir ouvert les portes de la plongée dans les fonds sous-marins et de la découverte des secrets de la nature et à faire des films qui ont été très bien accueillis par le public et les centres de la recherche scientifique. Son documentaire «Le monde du silence», qu’il a produit au milieu des années cinquante demeure un chef d’œuvre scientifique et artistique inédite. Il nous fait voir la beauté de la nature des fons sous-marins et l’audace de la réalisation.

Œuvres écrites et cinématographiques :

Livres :

J.-Y. Cousteau et Philippe Tailliez, Par dix-huit mètres de fond, Paris, Éditions Durel,‎ 1946 (notice BnF n^o FRBNF31976779).
J.-Y. Cousteau et Frédéric Dumas, Le Monde du silence, Paris, Éditions de Paris,‎ 1953, 1^e éd., 240 p. (notice BnF n^o FRBNF32056175)
J.-Y. Cousteau et Yves Paccalet, A la recherche de l’Atlantide, Flammarion,‎ 1981, 302 p. (ISBN 2-08-200444-9)
J.-Y. Cousteau et Yves Paccalet, La Planète des baleines, Éditions Robert Laffont,‎ septembre 1986, 277 p. (ISBN 978-2221044513).
J.-Y. Cousteau et Susan Schiefelbein, L’Homme, la Pieuvre et l’Orchidée, Éditions Robert Laffont,‎ 16 mars 1998, 424 p. (ISBN 978-2221085233)
J.-Y. Cousteau et Dominique Serafini, L’Aventure de l’équipe Cousteau en bandes dessinées, vol. 1 à 17, Éditions Robert Laffont,‎ 1985 à 1998.

Films :

Épaves (1943), meilleur court métrage au Festival de Cannes 1946.
Carnet de plongée (1948), coréalisé avec Marcel Ichac, présenté en compétition au Festival de Cannes 1951 ^[^96].
Le Monde du silence (1956), coréalisé avec Louis Malle, Palme d’or du Festival de Cannes et Oscar du meilleur film documentaire en 1956.
Histoire d’un poisson rouge (1958), réalisé par Edmond Séchan Oscar du meilleur court-métrage de fiction en 1960.
La Galère engloutie (1957), réalisé par Jacques Ertaud.
Le Monde sans soleil (1964), réalisé par Jacques-Yves Cousteau, Oscar du meilleur film documentaire et Grand prix du cinéma français en 1964.
Voyage au bout du monde (1976), troisième et dernier de ses longs métrages, coréalisé avec Philippe Cousteau.

Décédé le 25 juin 1997.