- Naissance à Madrid le 4 juin 1905.
- Arabiste, critique littéraire, poète et diplomate.
- Traducteur de nombreuses poésies et textes arabes.
- Etudie l’arabe sous la direction du grand arabiste Miguel Asín Palacios, professeur à l’Université de Madrid. Il était également étudiant à la faculté de droit. Dans ses études de l’arabe, il a suivi les cours de Julian Ribera y Tarrangon et Miguel Asín Palacios.
- Voyage au Caire pour parfaire son étude de la littérature arabe, sous la direction de Ahmad Záki Pachá, nommé le «Cheikh de l’arabité» et de Taha Hossein.
- Obtient le Doctorat pour sa thèse sur :»Alexandre au pays du Maghreb».
- Nommé professeur de langue arabe à l’Université de Grande(1930), avant de revenir à Madrid en 1944.
- Pendant son séjour à Grenade, il se lie d’amitié avec le musicien espagnol classique Manuel de Falla, compositeur de «La danse du feu qui pourchasse les esprits JINN» , et le poète Federico Garcia Lorca avec lequel il partageait sa passion pour le flamenco. Et qui va s’inspirer de ses traductions de la poésie arabe pour «Diván del Tamarit(es)«.
- Retourne une deuxième fois au Caire (1947), puis voyage à Damas où il réside toute une année. A Damas, il est désigné membre de l’Académie Scientifique Arabe, ce qui constitue alors un hommage remarquable rendu à un savant étranger.
- Prononce de nombreuses conférences à l’Université du Caire en 1951, à l’occasion de ses noces d’argent.
- Nommé ambassadeur d’Espagne dans de nombreux pays arabes au Moyen-Orient, notamment l’Irak, le Liban, la Turquie puis l’Afghanistan,(1958-1969).
- Emilio Garcia Gomez jouissait de l’admiration et du respect des intellectuels en général et des arabistes en particulier.
- Emilio Garcia Gomez a obtenu de nombreux prix universitaires et académiques.
Œuvres :
- Emilio Garcia Gomez était passionné de poésie arabe. Il y a travaillé en tant qu’historien et traducteur. Il s’intéressait évidemment à l’ensemble de la culture arabe.
- Il s’intéressait particulièrement aux «Mouachahates» et avait une théorie particulière concernant leur origine et leur évolution dans Al-Andalous.
- Ses traductions de l’arabe à l’espagnol étaient admirées par les intellectuels, hommes de lettres et artistes. On cite en particulier sa traduction de la poésie du cordouan Ibn Hazm -El Collar de la paloma -«Le collier de la Colombe», et ses commentaires scientifiques à son sujet.
- Après son retour du Moyen-Orient, au milieu des années 1940, il publie la traduction espagnole de «Les jours» de Taha Hossein. En 1955, il traduit «Journal d’un délégué en campagne» de TaoufiK El Hakim.
- Emilio Garcia Gomez s’est intéressé aux questions de la société musulmane en Espagne. Il a participé avec Lévy Provençal à la traduction et la publication de l’œuvre d’un auteur inconnu écrite à Cordoue sous le règne du khalife Abderrahmane III. Il a traduit à l’espagnol l’ouvrage de Lévy Provençal «De l’Espagne musulmane à la chute du khalifat de Cordoue».
- Les dernières années de sa vie sont consacrées à l’étude de la poésie épigraphique du palais de l’Alhambra, centre du pouvoir des gouvernants musulmans de la ville de Grenade.